
Benjamin Pogrund and Robert Sobukwe
Il guette de ses deux yeux et sans ouvrir la bouche il parle
De sa colère des paroles claires et précises
descendent, descendent
lentement, lentement
Des paroles qui coupent comme une lame aiguisée
Quoi ! Fermer les yeux,
fermer le oreilles, fermer la bouche ?
Quand sur les trottoirs des hommes sont dévêtus de leurs terres,
quand sur les trottoirs on jette des morts sans sépultures ?
Tandis que, tandis que
les Boers cultivent l'or la semaine et passent des week-ends gazonnés ?
De ses sombres prunelles sortent de petits feux, des éclats qui repoussent la ségrégation, la mise à part, l'apartheid.
De sa colère des paroles claires et précises
descendent, descendent
lentement, lentement
Des paroles qui coupent comme une lame aiguisée
Quoi ! Fermer les yeux,
fermer le oreilles, fermer la bouche ?
Quand sur les trottoirs des hommes sont dévêtus de leurs terres,
quand sur les trottoirs on jette des morts sans sépultures ?
Tandis que, tandis que
les Boers cultivent l'or la semaine et passent des week-ends gazonnés ?
De ses sombres prunelles sortent de petits feux, des éclats qui repoussent la ségrégation, la mise à part, l'apartheid.