
Yaoudé, place central de Bafoussan.
Le dos tourné vers le soleil, un peloton de l’armée camerounaise est aligné.
Menottes aux mains, Oundié est poussé vers le poteau d’exécution. Son visage porte des scarifications des interrogations, des coups, de la fatigue.
Dans ses yeux qui font face au soleil brille encore un éclat de vie.
Sur la place centrale de Bafoussan, on va fusiller.
Fusiller un homme, fusiller Ernest Ouandié.
Mais pourquoi ne s’enfuit-il pas ?
Ah ! Il ne peut courir, il est attaché.
Les soldats pointent leurs fusils. Peut être qu’ils ne sont pas chargés ?
Si, du plomb sauvage.
Peut-être qu’ils ne vont pas tirer ?
Si, ils ont tiré.
Ouandié est tombé face contre terre du Cameroun. Comme pour l’embrasser une dernière fois.
Avant de tomber il a eu la force de crier : “ Vive le Cameroun.”
Le dos tourné vers le soleil, un peloton de l’armée camerounaise est aligné.
Menottes aux mains, Oundié est poussé vers le poteau d’exécution. Son visage porte des scarifications des interrogations, des coups, de la fatigue.
Dans ses yeux qui font face au soleil brille encore un éclat de vie.
Sur la place centrale de Bafoussan, on va fusiller.
Fusiller un homme, fusiller Ernest Ouandié.
Mais pourquoi ne s’enfuit-il pas ?
Ah ! Il ne peut courir, il est attaché.
Les soldats pointent leurs fusils. Peut être qu’ils ne sont pas chargés ?
Si, du plomb sauvage.
Peut-être qu’ils ne vont pas tirer ?
Si, ils ont tiré.
Ouandié est tombé face contre terre du Cameroun. Comme pour l’embrasser une dernière fois.
Avant de tomber il a eu la force de crier : “ Vive le Cameroun.”