"Au fil du temps, un concept identitaire s'est mis en place : la femme congolaise prend de plus en plus conscience de son identité longtemps-et sciemment omnibulée par une volonté dominante et possessive-mâle. Elle s'est mise à parler pour soumettre ses aspirations de vie. Elle s'est mise à contester l'autorité du mâle et donner un sens à sa vie. De la soumission à la prise en main de son destin, le chemin parcouru reste long. Tout n'a pas été entrepris pour que la femme congolaise jouisse d'une grande considération quant au rôle qu'elle est censée jouer dans la société.
Des acquis existent. Des défis, en grande partie, susceptibles d'en finir avec les discours, les promesses, les résolutions, les professions de foi et de poser des actes concrets en terme psychologique (adopter d'autres mentalités qui mettent la femme en confiance); culturel (en finir avec la chosification de la femme et se défaire du poids de certaines traditions qui l'amoindrissent dans sa personnalité); social (garantir l'instruction et l'accès de la femme aux postes de prise de position) ou juridique (actualiser les codes de la famille et du travail).
Certes, des synergies ont vu ou voient le jour, oeuvres de quelques organisations féminines de la société civile. Mais, elles souffrent de l’absence d'une dynamique continuelle d'action, de l'absence de lobbying féminin ou de l'accompagnement de médias, d'un manque de collaboration ou d'entente entre les femmes, chacune voulant tirer la couverture de son côté."
Collection : études africaines. Editions L'Harmattan, mai 2009, Paris. 100 pages.
ISBN : 978-2-296-07779-9
Des acquis existent. Des défis, en grande partie, susceptibles d'en finir avec les discours, les promesses, les résolutions, les professions de foi et de poser des actes concrets en terme psychologique (adopter d'autres mentalités qui mettent la femme en confiance); culturel (en finir avec la chosification de la femme et se défaire du poids de certaines traditions qui l'amoindrissent dans sa personnalité); social (garantir l'instruction et l'accès de la femme aux postes de prise de position) ou juridique (actualiser les codes de la famille et du travail).
Certes, des synergies ont vu ou voient le jour, oeuvres de quelques organisations féminines de la société civile. Mais, elles souffrent de l’absence d'une dynamique continuelle d'action, de l'absence de lobbying féminin ou de l'accompagnement de médias, d'un manque de collaboration ou d'entente entre les femmes, chacune voulant tirer la couverture de son côté."
Collection : études africaines. Editions L'Harmattan, mai 2009, Paris. 100 pages.
ISBN : 978-2-296-07779-9