
Annick KAYITESI
Cette ténacité se traduit par la publication de son ouvrage de 264 pages : « Nous Existons Encore » aux éditions Michel Lafont.
Dans cet ouvrage Annick Kayitesi ouvre son cœur au reste du monde pour qu’il y lise ses blessures. Blessures nées du génocide rwandais.
En effet lorsqu’ éclate le génocide rwandais, Annick âgée de 14 ans assiste avec éfroid à l’assassinat de sa très chère mère. Comme Dieu ne laisse jamais ses enfants, Annick se retrouve en France où elle mène de brillantes études dans l’une des plus prestigieuses universités françaises : La Sorbonne.
En relatant avec tout son cœur les combats qui ont décimés en grande partie des milliers de tutsi, Annick fait preuve de courage et ne poursuit qu’un seul but. : dire au monde que ce genre d’atrocité ne se reproduisent plus.
Pour la jeunesse rwandaise, elle est un véritable symbole de survie. Cet espoir se lit à travers l’admiration que lui témoigne Rachel, une jeune rwandaise réfugiée au Congo.
Pour elle : « Annick a renforcé le souffle de mon existence, elle a ravivé ma vie. »
Avec le sourire aux coins des lèvres, elle poursuit : c’est une amie congolaise qui m’a parlé d’Annick. J’ai pleuré de joie en sachant qu’il y a des jeunes rwandais qui perpétuent l’histoire de notre pays quoi qu’elle ne soit pas toujours reluisante. A travers elle je me dis qu’il faut que je continue d’espérer. Un jour le sourire viendra… »
un jour il faudra se prendre. Marcher haut les vents. Comme les feuille des arbres …
(dixit Tchikaya Utam’si) une des figures de proue de la littérature congolaise
Naturellement un jour viendra, il est venu même où l’histoire ne se lira plus au verso.
Certes le livre de Annick date de 2004, mais la force de ses mots continue de frapper toutes les consciences teintées d’humanité. Et ces consciences travaillent aujourd’hui pour que plus jamais le monde ne connaisse ce genre d’horreur.
Nous Existons Encore a été récompensé par le prix « femme en or »
Si Marguerite Yourcenar en disant que le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon, le cœur de Annick n’a pas que le pardon, mais aussi une bonne dose d’humanité.
Ceci s’est traduit par son activisme dans la situation des étudiants tchétchènes qui venaient étudier en France.
Annick est un feu, Annick est une fumée, Annick est une lune. Un jour viendra. Et comme l’histoire est comme un fleuve qui échappe parfois aux manipulations des hommes disait Mariam SANKARA, un jour viendra où l’histoire vomira à grands coups tous ceux qui ont trempés dans le génocide rwandais de près ou de loin.
Actuellement Rachel se bat pour que sa petite fille aille à l’école à l’image de Annick KAYITESI. Elle n’est pas sans doute la seule à pouvoir se reconnaître à travers elle.
Fresnel BONGOL TSIMBA
Correspondant permanent de Basango.com au Congo
Dans cet ouvrage Annick Kayitesi ouvre son cœur au reste du monde pour qu’il y lise ses blessures. Blessures nées du génocide rwandais.
En effet lorsqu’ éclate le génocide rwandais, Annick âgée de 14 ans assiste avec éfroid à l’assassinat de sa très chère mère. Comme Dieu ne laisse jamais ses enfants, Annick se retrouve en France où elle mène de brillantes études dans l’une des plus prestigieuses universités françaises : La Sorbonne.
En relatant avec tout son cœur les combats qui ont décimés en grande partie des milliers de tutsi, Annick fait preuve de courage et ne poursuit qu’un seul but. : dire au monde que ce genre d’atrocité ne se reproduisent plus.
Pour la jeunesse rwandaise, elle est un véritable symbole de survie. Cet espoir se lit à travers l’admiration que lui témoigne Rachel, une jeune rwandaise réfugiée au Congo.
Pour elle : « Annick a renforcé le souffle de mon existence, elle a ravivé ma vie. »
Avec le sourire aux coins des lèvres, elle poursuit : c’est une amie congolaise qui m’a parlé d’Annick. J’ai pleuré de joie en sachant qu’il y a des jeunes rwandais qui perpétuent l’histoire de notre pays quoi qu’elle ne soit pas toujours reluisante. A travers elle je me dis qu’il faut que je continue d’espérer. Un jour le sourire viendra… »
un jour il faudra se prendre. Marcher haut les vents. Comme les feuille des arbres …
(dixit Tchikaya Utam’si) une des figures de proue de la littérature congolaise
Naturellement un jour viendra, il est venu même où l’histoire ne se lira plus au verso.
Certes le livre de Annick date de 2004, mais la force de ses mots continue de frapper toutes les consciences teintées d’humanité. Et ces consciences travaillent aujourd’hui pour que plus jamais le monde ne connaisse ce genre d’horreur.
Nous Existons Encore a été récompensé par le prix « femme en or »
Si Marguerite Yourcenar en disant que le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon, le cœur de Annick n’a pas que le pardon, mais aussi une bonne dose d’humanité.
Ceci s’est traduit par son activisme dans la situation des étudiants tchétchènes qui venaient étudier en France.
Annick est un feu, Annick est une fumée, Annick est une lune. Un jour viendra. Et comme l’histoire est comme un fleuve qui échappe parfois aux manipulations des hommes disait Mariam SANKARA, un jour viendra où l’histoire vomira à grands coups tous ceux qui ont trempés dans le génocide rwandais de près ou de loin.
Actuellement Rachel se bat pour que sa petite fille aille à l’école à l’image de Annick KAYITESI. Elle n’est pas sans doute la seule à pouvoir se reconnaître à travers elle.
Fresnel BONGOL TSIMBA
Correspondant permanent de Basango.com au Congo