Le propos sera t-il de mettre à nu les dérives d’un pouvoir camerounais liberticide ? on en prend le chemin. Pourtant, quelques minutes plus tard, le réalisateur s’attèle à un autre thème : celui de la place de l’histoire africaine dans les livres, de la transmission du savoir par l’écrit. Pour revenir un peu plus loin à la politique et aux méfaits de la colonisation au Cameroun.
Le film de Jean Marie Teno souffre de traiter de plusieurs thèmes à la fois, sans que le fil conducteur paraisse évident. C’est que le réalisateur engagé initialement sur un scénario fixé sur la transmission par l’écrit de l’histoire du Cameroun a été rattrapé par l’actualité : les affrontements entre les manifestants pour la démocratie et les forces de l’ordre. L’irruption de la violence dans le champ de la caméra de Jean Marie Teno l’a contraint à réorienter son projet. Du coup, le résultat paraît parfois confus. On aurait préféré que ces violents évènements restent réellement le centre de son propos, et servent à dérouler le fil de l’histoire et tout en recherchant les vraies responsabilités : celles du gouvernement d’alors de Paul Biya, celle des anciennes puissances coloniales (Allemagne, France, Angleterre). Cette partie de " Afrique, je te plumerai " soutenue par des images d’archives est la plus forte. Elle a en outre le mérite d’éclairer les conflits en cours sur le continent.
Le film de Jean Marie Teno souffre de traiter de plusieurs thèmes à la fois, sans que le fil conducteur paraisse évident. C’est que le réalisateur engagé initialement sur un scénario fixé sur la transmission par l’écrit de l’histoire du Cameroun a été rattrapé par l’actualité : les affrontements entre les manifestants pour la démocratie et les forces de l’ordre. L’irruption de la violence dans le champ de la caméra de Jean Marie Teno l’a contraint à réorienter son projet. Du coup, le résultat paraît parfois confus. On aurait préféré que ces violents évènements restent réellement le centre de son propos, et servent à dérouler le fil de l’histoire et tout en recherchant les vraies responsabilités : celles du gouvernement d’alors de Paul Biya, celle des anciennes puissances coloniales (Allemagne, France, Angleterre). Cette partie de " Afrique, je te plumerai " soutenue par des images d’archives est la plus forte. Elle a en outre le mérite d’éclairer les conflits en cours sur le continent.